6û SECONDE ÉPOQUE. 159O. n’était pas inconnue aux anciens, numa favait le moyen d’attirer la foudre ; il le tenait des prêtres égyptiens par pytha-gore. pline allure que cela était pof-fible par certains facrifices 8c formules ; que félon une ancienne tradition, cela s’opérait en Etrurie par les Volfiniens; que tul-lus hostilius, ayant voulu l’elfayer à l’imitation de numa, avait été foudroyé 8c confumé avec toute fa maifon, pour s’être écarté du rit prefcrit. Ajoutons que Jupiter était appellé Elicius, c. à. d. Attireur ; quil eft repréfenté fur plufieurs médailles, frappées fous antonin 8c fes fucceiTeurs, avec la foudre, 8c l’exergue de defcendeur, qui répond à l’Elicius des latins. Enfin une perfonne digne de foi a alTu-ré,(M. dutens,) qu’il avait vu une médaille fur laquelle Jupiter paraiiTait dans le haut vers le ciel, la foudre en main, 8c un homme placé à terre tenant un cerf volant. INDICATIONS. Traité fur la déclinaifon de l’aiman par crignon, 1532. Tainerius, de naturel & ejfectibus mag-mtis. Colon. 40. 1538 8c 1562.