expériences. 1604» 63 reçues fur un papier, feront en tout le contraire de ce qu’elles paraiffent à l’œil. USAGE DU CRYSTALLIN. 2. Marolles (en 1575) avait déjà, comme nous l’avons dit, avancé que la fonction du cryftallin eit d’opérer la réunion des rayons par la réfradion ; kepler le prouve par . l’expérience d’une boule de verre pleine d’eau, qui, étant placée devant une fenetre, la peint diftindement fur un papier qui eft de l’autre côté, à la diftance de la fur-face de la boule de fon clemi-diametre. Il compare cet effet à celui du cryftallin, ayant égard à la différence de fa convexité avec celle de la boule, Sc de fa denüté avec celle de l’eau, par rapport à l’air. réfraction astronomique. 3. Il eft abfolument néceffaire à l’aftro-nome de connaître la réfraction de la lu- * miere dans l’air, & fa quantité : kepler imagine d’y parvenir au moyen de celle de l’eau. Si l’on regarde perpendiculairement un objet placé au fond d’un vafe qui en eft rempli, on le voit dans la place qu’il occupe réellement ; mais fi l’œil fort