21$ nouvellebi j. Maxi-le grand nombre d’allegories dont elles font ii.i. pleines, ne les rendoient plus femblables aux queftions à Thalaffius. Ces Chapitres font fui-vis d’un Ecrit à Theopemptus fur trois paffages de FEvangile, lequel eft entierement conformeaux réponfes à Thalaffius. Enfin ce Volume finit par deux cens quaran-te-trois Maximes morales , tirées d’un Manu-fc.rit du Vatican , où elles fe trouvent fous le nom de Saint Maxime. Elles font en effet aflez femblables aux quatre cens Maximes morales pour le ftyle & pourles chofes. Le Fragment tiré d’un livre, intitulé, Refo-lution de foixante-trois doutes adrefl'é au Roi d’Acride par Saint Maxime , paroìt douteux, parce que du temps de Saint Maxime , il n’y avoit point de Roi à Acride ; ce qui fait croire que c’eft l’Ouvrage d’un Grec plus recent, qui aécritcétOuvrage, quand il y a eu des Roisen Bulgarie. Le fecond Tome des OEuvres de Saint Maxime contient fes Traitez Theologiques & Po-lemiques, avec fes lettres. Les vingt-cinq premierà Traitez, font differens Ecrits ou Réponfes, qui tendent toutes à une mème fin, defai-re voir qu’il y a deux natures parfaites en Jesus-Christ, deuxvolontez&deuxoperations. Il y traite cette matiere fcholaftiquement & fubti-lement. Parmi ces Traitez il y en a un dans lequel il défend ce qu’il avoit dit, que le Saint Elprit procede du Fils. La Conference avec Pyrrhus eft plus claire, & moins embaraffée de termes & de raifonne-mens de Scholaftique. Il y rapporte ce qui fut dit entre eux de part & d’autre. Le fuc-cés fut que Pyrrhus perfuadé par fes raifons qu’il faloit reconnoìrre deux volontez & deuxopera-tionsen J. C. vint à Rome avec lui, & retrada fon erreur. Le Traité de Fame eft fur un autre fùjet. Il y traite plufieurs queftions touchant la nature de Fame,. ilfaùdentqs’elle eft unefiibftancefpi-lituelle, diftingué? du corps , fimple, immor-telle & intelligente. Ces points y font traitez d’u-ne maniere fortfeche-, enLogicien, plùtótqu’en Theologien. Les lettres de Saint Maxime font fur differens fiijets. Les cinq premieres font fur des maderes de Morale. Il y reccmmande principa-lement l’amour de Dieu & celui du prochain, le renoncement aux. cupiditez du fiecle, l’au-móne, la retraite&la penitente. Dans la fixieme il montre que Fame eft fpi-rituelle ; & dans la feptiéme » qu’aprés la mort elle qoaferve fon intelligence & lés autres fa-cultezj. B L I O T H E QJJ E Les trois fuivantes contiennent des penfécsy allegoriques & myftiques. me. Dans l’onziéme il exhorte une Superieure à traiter charitablementuneReligieufe, quietane fortiede fon Monaftere, y étoit revenuè polir faire penitence. Ladouziéme eft un Ecrit con tre Severe, dans lequel il établit la diftinétion des deux natures en J e s u s-C H R i s T. Il fe plaint au commen-cement de ce que l’imperatrice avoit écrit en Afrique des lettres , qui favoriiòient les Seve-riens. Il traite à fonds la queftion des deux natures dans cét Ecrit. Il explique le paffage de SaintCyrille, & refute l’erreur de Severe, qui difoit que de deux natures il s’en étoit fait une en Je su s-Chr ist. Cefujeteft encore traité dansl’Ecritfuivant, adrefl’é à un Seigneur, appellò Pierre. La quatorzieme lettre , qui eft la quarante-uniéme piece de ce Volume , eft encore fur le Myftere de l’Incarnation ; mais il y parie fur la fin des courfes des Arabes, qui tavageoient les frontieres de l’Empire. La quinziéme eft un Traité Scholaftique fur l’union & fur la diftinétion des deux natures en JesUs-Christ, adrefféà Conon, Diacre d’A-lexandric. Il eft filivi d’une lettre adrefféeàce ménte Diacre, pour l’exhorterà défendre la verite, fanss’étonnerde ce qu’il fautfouffrir pour fa défenfe. La dix-feptiéme eft adreffée à Julien. Elle eft encore fur la d iftinétion des deux natures. La dix-huitiéme eft écrite au nom de George, Patrice d’Afrique, à des Religjeufesd’Ala-xandrie, qui étoientdans l’erreur des Monothe-lites, pour les en détourner. La dix-neuviéme eft une lettre à Pyrrhus, avant qu’il fut Patriarche, & qu’il fe fùt ouver-tement déclaré contre l’Eglife. Saint Maxime luidemandecomment on doit entendre cequ’il avoit dit, qu’il n’y avoit qu’une vertu ou une operationen J E sus-C hr i s 7. Les lettres fuivantes à differens parùculiers font plus courtes que les precedentes, & ne contiennent que des penlées morales ou myftiques. Les cinqDialogues fur Ia Trinite, qui avoient paru fous le nom de Saint Athanafe , font ici reftituez à Saint Maxime fur l’autorité des Ma-nuferits & des Auteurs Grecs, quilesontcitez fous le nom de ce Pere. Nous avons déjafait voir que le Pere Combefis a eu raifon de les mettrefous le nom de Saint Maxime, &qu’iis ne font pas de Theodoret, comme le P. Garnier l’apfetendu. Iln’eft pas necelfaire, apréstanc . d’Ecrits que Ics Anciens. ont fait fiirlaTrimté ,. de-