nouvelle bibliothe q_u e J4 t/é mer le Corps de J E s u s C H R i s T. Il fait dans Thejfah- cette Homelie plufieurs remarques, pour expli-q'-’.cr les circonftances de la Refurreétion de nòtte Seigneur 4 en voici quelques-unes. Il die que ces femmes vinrent la nuit du Samedy auDimanche au tombeau de Je su s-C h r ist; que Marie de Jacques eli la Mere de Dieu, qui eft ainfi appellée , parce qu’elle étoit la bellemere de SaintJacques, fiere duSeigneur, c’eft-à-dire, fils de Jofeph d’une premiere femme; que celle qui Faccompagnoit étoit Marie Madeleine; qu’elles trouverent J e su s-C hkist reffufcité; quel’heur.e de fa Refurreétion eft incettarne;, que Marie Madeleine retourna une feconde fois au tombeau de J E sus-C H Ri st avec d’autres femmes dés le grand matin ; qu’elle y retourna encore deux autres fois ; que les quatte Evangeliftes parient de quatte differens voyagss des femmes au tombeau ; qu’il y a cinq ou fix Maries, Marie Madeleine, de qui nòtre Seigneur avoit chaffé fept De-monsj Marie de Jacques, qui eft la Vie-rge, Mere de Dieu, belle-mere de Saint Jacques le Majeur; Marie, mere de Saint Jacques le Mi-neur, & de Jofés; Marie de Cleophas , fceur de la Vierge; & Marie, fceur de Marthé & du Lazare. La diftinétion de ces Maries peut avoijr quelque fondement ; mais les quatte voyagès autombeaude J esus-Chr ist fontunecon-Jeéture qui n’a point de yraifemblance. Cette Homelie avoit déjaétédonnée en Grec par Sa-vil panni lesHomelies fuppofées de Saint Chry-foftome; &leP. Combefis l’a donnéeavec une verfion fur un Manufcrit, dans lequel elle eft attribuée àjean, Evèque de Theffalonique. Il en avoit encore trouvé une autre fur l’Affom-ption de la Vierge , peu differente de l’Ecrit attribue àMeliton; tnaisiln’apasjugéqu’elle meritat d’étre donnée au Public. On trouve dans le feptietne Concile, act. 4. des Fragmens des Dialogues de Jean de Theffalonique , dont le premier étoit entre un Gentil &unCatbolique; & le.feco.nd entre un Juif & un Chrétien. Dans le premier il prouve contr.e le Gentil, que Fon peutpeindrelesAnges &lesatnes, parce qu’ils font corporeis; &dansle fecondil montre que lesimagesqueFonfait dejEsus-CHRisT & des Martyrs, quifontenufage parrai les Chrétiens, ne font pas des Idoles. G R E G O I R E d’Antioche. /72 R e g o 1 r e , Evèque d’Antioche, qui a te- G'W>iri VJnule Siege de cette Eglife depuis Fan 572. jufqu’à l’année 608. a fait un Difcours fur le dAn“‘‘. méme fujet; mais il eft moinsdogmatique, & c e‘ ne contient que des profopopées de Jofeph à Pilate, de Pilate aux Juifs; des reflexions dela Mort, qui fe parie à ellè-méme ; desplaintesdes Femmes fur la mort de J e s u s-C h r i s t , & desdifcours del Ànge auxjuifs&auxFemmes, &dejE s v s-Chr isrà ces Femmes. sa « •'fe .'fe «fe tta Afe afe .-fe JEAN, A RAU S I U S, Helladius, Juste, Nonni-TUS ET CoNANTIUS , EvE-quesd’Espagne. JEan, Abbé, & enfuite Evèque de Sarrago- ye/JH . ce, freredeBraulion, floriffoit vers Fan 620. rautìus ~ Ildephonfe nous allure qu’il étoit verfé dans la Helù- ’ fainte Ecriture, & qu’il s’attachoit plus à in- & prieres pour chanter dans l’Office Ecclefiafti-que, & qu’il avoit auffi fait un Ecritpour trou-ver le jour qu’on devoit celebrer tous les ans la Fète dePàque. Nous n’avons plus rien de cét “ Auteur. £ne’ Le méme Ildephonfe met au rang des Au-teursEcclefiaftiques Araulìus, Evèque de To-lede, & fon fucceffeur Helladius; mais comme ilavoue qu’ils n’ont point écrit, il étoit inutile d’en augmenter le nombre des Auteurs. Le dernier a eu pour Difciple&pourfucceffeùr un nomine Jufte , homme d’efprit& de merite, qui avoit écrit une lettre à Richilan , Abbé du Monafiere d’Agali, dans laquelle il lui fai-foit voir qu’il ne devoit point quitter fon trou-peau. Ces trois Evèques ont goùverné l’Egli-fe de Tolede depuis Fan 606. jufques à l’année 634. oudtj. Ce derider a figné au Concile de Tolede,