NOUVELLE BIBLIOTHE QJJ E
£	s II* conviennent avec nous dans le fonds. ] Il n’y a qu’à . c
'■ * L ’ lire ce quii dit des trois Performes de la SainteTrinité. 1
Dans fon Apologie à l’Empereur pag. 56. 93. 94. & ce < qu’il dit de la divinité du Verbe pag. 67. 96. & dans la premiere Apologiepag. 44. &45- & principalement ce qu’ildit du Verbe dans fon Dialoguepag. 167. où il ne refute pas feulement l’opinion de ceux qui croi-•joient Jesus-Christ un pour homme, mais il prouve .aulii, qu’il eft veritablement Dieu.Et dans la page 358. où il dit elairement, que le Verbe eft engrendre du Pe-<e, fans que fa fubftance foit divifée.
t Heureufes, oh malheureufes.] Dans fon Dialogue P.2.Z3. il enfeigne que les ames desbons-, & des méchans attendent le jour du Jugement dans un lieu,où ils CoufFrent plus., où moins, à proportion du. bien, ou du v mal qu’ils ont fait.
u De tous lesplaifrrs permis.'] Lifezlapage 306. de fon Dialogue. Cetre opinion lui eft commune avec prefque tous les anciens , c’eft une imagination de Papias , qui s’étoit établie parrai les Anciens Chrétiens, dont on eft à prefent defabule.
x Mourront un jour. ] C’eft au commencement de fon Dialogue pag. 2.zz.z2,5. & z 14. où le vieillard qui l’inftruit refute l’opinion de Platon, que les ames font incorruptibiles de leur nature, il allure, qu’ellesne le font que par grace -, d’où il conclut que les ames des impies ne font tourmentées5que tant que Dieu vcut qu’elles le foient ; en forte qu’elles ceflent de l’étre aprés plufieurs fiecles.
y Quoi quenquelques endroits, 8cc.] Dans fon Apologie à l’Empereurpag. 57. il dit que les peines des méchans ne dureront pas feulement mille ans, comme celles dont parie Platon,mais qu’elles feront érernelles. Voyez aulii ce qu’il dit de ces peines aux pages 64. 6 y. 66.&. en d’autres endroits, où il les appelle toùjours eternelles, oppofant ce mot eternel aux peines qui ft-mir ont un jour.
z Qui pouvoit les [aire paroltre.'] C’eft en pariant de 1 ’ame de Samuel, que la Pythonille fit vraiment reve-•nir des Enfers felon fon fentiment dans le Dialogue p. 53Z.& 333.
aa zaJu rapport de [aint Ir enee.] Le palfage eft rapporti ci-delfus.
Et les Demons ne font pas encore precipite^ dans les frames. C’eft dans l’Apologie à l’Empereur pag. 71.
bb ETaiant que la connoìfiance de Dieu, fans celle de Jesus-Christ.] Dans fa feconde Apologie pag. 8 3. il dit, que ceuxquiontvécuconforméraentauxprinci-pes de la raifon,corame Socrate,Heraclite,Azarias,Mi-faèl,&c. peuvent ctre appellez Chrétiens, & il femble fuppofer, qu’ils auroient été fauvez, en vivant con-formément à la loi naturelle.
cc Ont efré pour la premiere fois imprimer tous en-fèmUte en Grec. ]. Jé ne parie point des editions des ver-’fions qui font communes. Il y en a trois putre celle de Langus. La premiere faite par Pie de la Mirande imprimée à Balle par Henri l’an 15 2.8. & 15 51. La fecon-depar Perionius imprimée à Paris chez Nivelle en S554. La troifiéme de Gelenius imprimée à Balle chez Robert en 1555. Enfin la verfion de toutes les <xuyres
deS.Juftin. a été donnéepar Langus & imprimée a $	j
Baile 15 6 5. à Paris la me me année, & l’an 1578. avec “	*
de longs commentaires. Le Livre du renverfement des Dogme.s des Ariftoteliciens a été traduit par Poftel, & imprimé feparément en 15 5 1. chez Nivelle. Il y a une edition Grecque de fes Apologies imprimée à Rome par Zannerus, avec que'lques autres petits ouvrages des PeresGrecs. L’Exhortation en Grec eft imprimée fe>? parément chez Guillard à Paris.
M E L I T O N.
K # Eliton Evéque de Sardes en Ade eft un Melimi ■*- ’ des Auteurs anciens , qui avoit compofé le plus d ouvrages furia dottrine, & fur ladilci-piine de l’Eglilé. Mais il ne nous enreftepre-ièntement, que les titres, Se quelques petits frag-mens rapportez, par Eufebe au Livre quatriéme defonHiftoirechapitre26. Voici les titres de fes ouvrages. Deux Livres de la Pafque y un Livré de la vie des Prophetes, a un de l’Eglife ; un du Dimanche ? un de lunature de THomme ) un autre de fa Creati™ , un de Pobéijfance des fens à la Fot, b un Livre de farne , du corps , &de l'efprit, un du Baptéme, un autre de la Verité, un autre tou-chant la generation de Jesus-Christ , un de la Rrophetie , un de l'bluff ialite , un autre qui avoit pour titre la Clef, un du Diable, un autre de l'Apocalypfe, un de Diete incarnò-, c dr un Re-cueil tirò de l’Ecriture. Et enfin une Requefte prefentée à l’Empereur Marc - Antonin , dont Eufebe rapporte un fragment, dans lequelMeli-ton prie l’Empereur d examiner par lui-méme les accufations qu’on formoit contre Ics Chrétiens, & defairecefferlaperfecution, enrevo-quant l’Edit qu’il avoit publié contre eux. Il lui reprefente,quc bien loin que la Religion Chré-tienile nuififl: à l’Empire Romain, il eltoivbeau-coup augmen té depuis fon établiflemeptique certe Religion n’avoit été perfecutée, que par de méchans Empereurs, tels que Nero fi, & Domi-tien; que les Empereurs Adrien, & Antonin avoient donné des Lettres en fa faveqr, & qu’ain-fi il efpere, qu’il obtiendra de fa clemence, & de là bonté la grace qu’il lui demande. Enfile rapporte encore un court fragment tire du Livre de la Pàque, pour montrer le temps auquel cér Aùteur écrivoit, dans lequelilfait mention de Sagaris , Evéque deLaodicée, qu’il dit avoir fouflfert le Martyre fons Servilius Paulus Proconfuld’Afte.
Et un autre fragment plus conliderabic, qui eft la
Pie. .