NOUVELLE BIBLIOTHE QJJ E ® Irenée. du cinquiéme Livre. Il a ajoùté à la fin de chaque chapìtre les annotations, qu’il a cru ne-ceffaires pour l’intelligence de fon Auteur. El-les font pour la plùpàrt utiles , & fqavantes ,. mais il y en a quelques-unes qui excedent les bornes, que fe doit preferire un Commentateur , dont le but ne doit pas eftre de paroiftre fqavant, ou de traitter des matieres de Controverlé, mais fim-plement d’expliquer fon Auteur. La feconde edition de Feuardent imprimée à Colognel’an 1596. & depuis en 1630.. & à Paris en 1639. eft meilleure que la premiere, parce qu’elle con-tient les pafiàges Grecs de faint Irenée, qui fe font trouvez dans faint Epiphane, & dans quel-ques autres Auteurs anciens. Il faudroit y ajoù-ter ceux que le Pere Halloixatirezdefaintjean Damafcene fur un Manufcrit du Cardinal de la Rochefoucaud. Je crois qu’il ièroit inutile > de faire une nouvelle édition de cét Auteur , à moins qu’on ne trouvair le texte Grec, card’en eompofer unfur la verfion que nous avons, comme le Pere Halloix le propofe, ceferoituatra-yail ennerement inutile. a Vanne[cast rien de fa patrie.} Galefinius, & quel-ques autres^ Asteurs ont dir, qu’il e'toit deSmyrne.,. mais c’eft deviner Ce qui eft certain, c’eft qu’il eftoit Grec&apparemment d’Afie. b II fut élevé dans la Religion Chr.efiiénne.] Il parie toujours de là Religión Chreftienne , comme s’il n’en avoit jamais eu d’autre, & il ne remarque en aucun en-droit y qu’il ait elle' du fentiment des Paiens. Outre qu’il eft certain, qu’il eftoit Chreftien, & difciple de S..Polycarpe désfa plus-tenére jeunelfe,. comme ille te'moigne lui-méme dans fa Lettre à. Florin r apporr e'e par. Eufebeliv. 5. c. 20. ^evoùs.aivu, lui dit-dl, cornine j’efiois encore enfant en . fans-dire que fon voiage fut rompa par la mort de Photin.. La conjefture de Monfieur de Valoisn’eft fonde'e, que fur ce qu’il n’y a pas d’àpparence,. qu’on eut envoié faint Irene'e, qui eftoit le premier le plus éclairé de l’Eglife de Lyon, &: celai qui devoit fucceder à.Photin dans un temps, ou certe Eglife avoit extre'mement be— foin de fon lecours... Mais outre que dans une.queftioir de-fait ycomme celle-ci, une conjeéturede cette nature: eft de peu de confequenceon peut dire qu’il fut en-voie' aù cemmencementdelaperfecution, Si qu’il fut: de retour avant lamort de Photin. Feuardent croit, que faint Irene'e porta aulii en Afie, & en Phrygie les. Lettres, que lesmémes Martyrs avoient e'erites à leurs: Freres de ces Eglifes touchant le méme fujet, mais celax eft hors d’appar£nce.3.. &.U ii’y axien dans.Eufeb.equi;